Pour la petite histoire, les premières motoneiges sont apparues en Russie, en 1908. Elles s'appelaient alors des traîneaux aériens qui servaient à l'armée soviétique pour ses déplacements sur les lacs gelés, mais ces engins n'étaient pas très performants sur les terrains en pente et dans la poudreuse.
En 1923, le canadien Joseph-Adalbert Landry créé l'autoneige, un véhicule Ford T transformé et monté sur des skis et des chenilles pour se déplacer sur la neige, et utilisée par l'industrie forestière. En 1936, le québécois Joseph-Armand Bombardier améliore l'autoneige afin de permettre à la population de pouvoir se déplacer sans problème l'hiver et pouvant transporter jusqu'à sept passagers. Les chenilles sont désormais recouvertes de caoutchouc, facilitant ainsi les déplacements sur la neige. Ces autoneiges sont utilisées en tant que bus scolaires, transports locaux et ambulances en zone rurale.
Dans les années 1950, aux Etats-Unis, apparaissent les « mini » autoneiges pouvant transporter une ou deux personnes. Bombardier améliore cette version d'autoneige en installant un moteur plus léger que les précédents et une chenille sans fin révolutionnaire, rendant la pratique de cet engin bien plus efficace dans la poudreuse et désormais accessible à l'utilisation privée. En 1959, il dépose le brevet de son invention sous le nom de « Ski-Doo » ou « skidoo ». La motoneige est née et rencontre un succès phénoménal auprès du grand public.
Aujourd'hui, 80% des utilisateurs s'en servent pour la randonnée, les 20% restants l'utilisent pour leurs déplacements dans le cadre de leur travail.